Diabologum

Diabologum

Discographie

Après deux disques restés confidentiels - C’était un lundi après-midi semblable aux autres (1993) et Le goût du jour (1994) - Diabologum, groupe de quatre toulousains de vingt-cinq ans, publiait #3, un album qui par son originalité, sa radicalité et sa maîtrise, allait faire date.

 

« Une bombe incendiaire dans le rock français ». C’est ainsi qu’en 1996 le magazine Les Inrockuptibles accueille #3, allant jusqu’à consacrer sa couverture à un groupe quasi inconnu de tous. Disque de combat sans chapelle à défendre, cet album hors norme et réfractaire est effectivement un choc. Quarante minutes de musique et de textes qui frappent au plexus et stimulent le cerveau. Des guitares électriques incisives et viscérales, des dissonances, des motifs mélodiques de piano, de synthé et de guitare, des rythmiques variées, des samples éclectiques qui se fondent dans le processus global de la composition, des sons triturés de nature inconnue…L’album captive par ses audacieuses combinaisons, son art des contrastes et des transitions, ses expérimentations jusqu’au-boutistes dans des formats structurés, sa réinvention de la grammaire rock, et par la façon dont tout ceci s’imbrique dans une cohérente et homogène architecture générale. La langue n’est pas moins incandescente et dévastatrice que la musique. Sèche et puissante, abrasive, composite. Qui circule dans une sorte de journal intime, de chroniques et de constats d’un monde en déroute, de pamphlets traversés de fulgurances poétiques, de Cut-up et de symbolisme. Mix étrange et déroutant, percutant et insaisissable, qui démultiplie les émotions. Des textes et des musiques indissociables, qui s’électrisent mutuellement. (…) Des flammes toutes les dix maisons (…) disent-ils dans une explosion de guitares. Faisons l’aveu qu’on ne s’est jamais moins senti l’âme d’un pompier qu’à l’écoute de ces déflagrations.

 

Dans le prolongement de #3, Diabologum enregistrera encore une poignée de nouveaux morceaux de même intensité (disponibles en bonus tracks dans la réédition 2015). Le groupe tournera régulièrement durant l’année 1997. En avril 1998, Arnaud Michniak décide de quitter le groupe. Michel Cloup, Denis Degioanni et Richard Roman y mettent alors fin.

 

En 2011, à la demande des organisateurs des Rockomotives qui souhaitaient fêter les 15 ans de #3, le groupe se retrouvera pour un unique concert.




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